Histoires mystérieuses

Qu’est ce que la Cryptozoologie ?

Depuis plusieurs années, la cryptozoologie a beaucoup été représentée par les médias. Cet état de choses peut être dû à la nature de cette science. Tout comme les autres, elle a également un domaine d’investigation propre à elle. Elle met en scène d’une manière ou d’une autre, des créatures mystérieuses ou des êtres inconnus qui sont censés avoir disparu. Dès lors, plusieurs polémiques s’enregistrent en ce qui concerne la fiabilité des données issues de la cryptozoologie. Certaines personnes croient en la possibilité d’existence de ces créatures, tandis que d’autres les assimilent à des mythes. Voici tout ce qu’il faut savoir sur la cryptozoologie.

Cryptozoologie : définition

Étymologiquement, le terme cryptozoologie est formé à partir de trois mots grecs : Kryptos (caché), zoon (animal) et logos (science, discours). Il est donc possible de définir la cryptozoologie comme étant la science destinée à l’étude des animaux cachés, qui n’ont pas encore été retrouvés par les zoologues.

Cette science a été popularisée par son fondateur Bernard Heuvelmans (1916-2001), suite à sa série d’ouvrages publiés dans cette optique à partir de 1950. Ce zoologue belge a passé 50 ans de sa vie à rechercher les animaux dont l’existence ne peut être prouvée de manière irréfutable par la science moderne. Selon lui, la cryptozoologie est l'étude scientifique des animaux cachés et des formes animales encore inconnues.

Les méthodes de la cryptozoologie

Tout comme les autres sciences de la nature, la cryptozoologie fait recours à des méthodes données afin de parvenir à ses fins. Il est possible de résumer cette science à l’étude et à la recherche des animaux dont l’existence est controversée, mais qui pourrait être établie sur certaines bases scientifiques. En effet, il peut s’agir de trois différentes formes de preuves à savoir :

  • Les preuves circonstancielles : films, photos ou encore les enregistrements de cris
  • Les preuves testimoniales : témoignages oculaires
  • Les preuves matérielles : poils, plumes, empreinte de pied, etc.

Au cours des enquêtes, les zoologues intéressés par la cryptozoologie peuvent faire appel à des méthodes issues d’autres disciplines comme la paléontologie, la zoologie ou encore la paléoanthropologie. Ils peuvent également recourir à l’ethnologie, la mythologie ou encore la police scientifique. Les méthodes que la cryptozoologie mises en exergue sont nombreuses et varient d’un chercheur à un autre.

Comme le dit Bernard Heuvelmans, le principal objectif des zoologues intéressés par la cryptozoologie devra consister à écarter les canulars au terme de leur démarche. Sont donc concernées les fausses informations qui peuvent laisser planer le doute en ce qui concerne les résultats obtenus. Il convient donc de souligner qu’avant qu’une créature soit officiellement répertoriée par les scientifiques, les preuves de son existence doivent être crédibles.

Quelques exemples de créatures issues des travaux de la cryptozoologie

En matière de découverte de créatures cachées et inconnues, la cryptozoologie a joué un rôle primordial. Parmi les grandes créatures découvertes par les cryptozoologues qui sont officiellement reconnues aujourd’hui, il est possible d’en citer 3.

L’okapi

Il s’agit d’un membre de la famille des girafes adapté pour la vie en forêt équatoriale. Il a été découvert en 1901 dans la forêt de l’Ituri au Congo par Sir Harry Johnson, suite à quelques témoignages des habitants de la région.

Le requin-grande-gueule

Il fait partie des rares espèces de la planète. Le requin-grande-gueule est sans doute la seule espèce vivante de son genre (Megachasma). Il a été découvert par des cryptozoologues à travers quelques spécimens en 1976 au large des côtes hawaïennes. Cette créature animale possède une tête disproportionnée pouvant représenter la moitié de son corps.

La soala

Il a été découvert en 1992 dans les montagnes de la cordillère Annamitique, à la frontière entre le Vietnam et le Laos, une nouvelle espèce de bovidé ayant une taille importante. Le saola est une antilope très rare était déjà connue des habitants de la région, mais n’avait pas été recensée par les zoologues. Elle a été découverte sur la base de quelques photos, témoignages et spécimens de l’animal.

Par ailleurs, il faut noter qu’il reste de nombreuses créatures à découvrir. Certaines recherches attirent aujourd’hui l’attention des médias et ces créatures ne sont pas encore connues officiellement à cause du manque de preuves. C’est le cas du monstre du loch Ness, du grand serpent de mer et du yéti. De toute façon, il est possible de se fier aux propos de Michel Satori qui pense que : « l’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence ».